Par Moïse Assouline, Médecin directeur du Centre Françoise Grémy (Hôpital de Jour Santos-Dumont et Unité Mobile pour les Situations Complexes en Autisme et TED), Paris. Psychiatre, Hôpital de Jour d’ Antony. Coordinateur du pôle autisme de l’Association Elan Retrouvé.
Ce résumé est celui d’une intervention au colloque “La psychanalyse dans les institutions psychiatriques et sociales » des 28 et 29 mars 2014, organisé par l’Université Paris VII Paris Diderot et l’Association l’ Elan Retrouvé.
Le suprémacisme en question n’est pas l’abus de pouvoir psychiatrique dont nous dénoncions le risque pour des patients dans les années 1970. C’est au contraire la fiction d’un pouvoir, une hégémonie du discours, la représentation fausse d’une suprématie dans au moins trois domaines.
Pour contribuer à un débat sur le rôle de la psychiatrie aujourd’hui dans l’accompagnement de l’autisme et des TED, on peut en effet le mettre en cause d’abord dans l’histoire et les représentations sociales de l’autisme, mais aussi dans les institutions et enfin dans la discussion clinique autour de ces sujets.
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