• Les Cahiers PREAUT

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PROJETS

Le Baron Perché : projet de création d’un jardin d’enfants

Contacts :

: Portable : 06 63 14 38 56

ou

Graciela CRESPIN : Portable : 06 82 08 24 67

I. Objet

Projet de création d’un Jardin d’Enfants alternatif pour des enfants entre 2 et 6 ans, comprenant un «espace transitionnel» pour faciliter l’intégration des enfants ayant des troubles psychiques et/ou du développement.

II. Agrément envisagé

Structure petite enfance.

L’autorisation de fonctionnement d’un jardin d’enfant ou l’avis mentionnés à l’article L. 2324-1 doivent être sollicités auprès du président du Conseil Général du département dans lequel est implanté l’établissement ou le service demandeur. Le président du conseil général sollicite l’avis du maire de la commune d’implantation.

Une visite sur place de l’établissement ou du service est effectuée préalablement par le médecin responsable du service de Protection Maternelle et Infantile. Cette visite a pour objet d’évaluer si les locaux et leur aménagement répondent aux objectifs et aux conditions définis à l’article R. 180-9, compte tenu de l’âge et des besoins des enfants accueillis.

III. L’association PREAUT

L’association PREAUT - Programme de Recherche et d’Etudes sur l’Autisme, qui est à l’initiative de ce projet a été créé en 1998 par un groupe de professionnels -psychiatres, psychologues et psychanalystes- tous praticiens de l’autisme. Régie par la loi de 1901, elle a pour objet la recherche et la prévention des syndromes autistiques et des troubles précoces de la communication.

L’association PREAUT développe plusieurs activités:

La recherche PREAUT

A pour objet l’évaluation de 3 outils de repérage des troubles précoces de la communication pouvant présager un trouble grave du développement du spectre autistique. La recherche PREAUT s’adresse aux pédiatres et aux médecins de la petite enfance que reçoivent les bébés dès la naissance pour les visites systématiques du protocole de santé public français, dans le cadre de la PMI (Protection Maternelle et infantile). Depuis sa création, PREAUT a formé environ 600 médecins dans 12 départements de France métropolitaine et d’Outre mer à l’identification des signes de risque qui font l’objet de la recherche.

La recherche PREAUT se déroule depuis 2006 et les premiers résultats intermédiaires sont prochainement attendus.

Les programmes de formation  PREAUT

Depuis 2006, PREAUT propose aux professionnels de la petite enfance et ceux concernés par les Troubles du Spectre Autistique, des programmes de formation dans le cadre de la formation continue. Cette action répond à un besoin pressant de formation, de réflexion et

d’actualisation des connaissances des équipes institutionnelles. Cinq programmes sont actuellement proposés :

· Prises en charge des troubles relationnels précoces. Peut-on prévenir les troubles graves du développement ?

· Apports des neurosciences et approches psycho-dynamiques : Faut-il repenser les soins en institution ?

· Formation de soignants à l’approche des TSA (Troubles du spectre autistique)

· Autisme et évaluation : formation au PEP 3 et à l’élaboration de projets individualisés

· « L’Atelier-Classe » Approche pédagogique structurée pour enfants avec TSA.

Les séminaires d’enseignement :

Séminaire sur la Clinique du Bébé

· Le Séminaire parisien est en 2011 à sa neuvième année de fonctionnement. Il réunit régulièrement une trentaine de personnes aux présentations cliniques faites par des équipes de terrain, qui sont commentées et débattues dans le cadre du Séminaire. Ces présentations cliniques sont régulièrement publiées dans les Cahiers de PREAUT.

· Trois séminaires régionaux fonctionnent dans des départements partenaires, à Alès, Carcassonne et Marseille.

Séminaire de recherche sur l’Autisme

Il réunit mensuellement des membres de l’équipe PREAUT et accueille des professionnels ayant une pratique et une expérience des Troubles du Spectre Autistique. Ce séminaire constitue le lieu indispensable qui maintient en éveil la réflexion de l’équipe PREAUT sur les derniers développements concernant l’autisme et en particulier autour des questions soulevées par le rythme et la prosodie de la voix.

Séminaire PREAUT/APAJH « Handicap, autisme et structuration de la personnalité : les pratiques institutionnelles peuvent-elles prévenir le surhandicap psychique et relationnel ? »

Ce séminaire s’adresse aux équipes d’IME, IMPRO, hôpitaux de jour, CAMSP et d’une manière générale, aux professionnels d’institutions recevant des enfants et adolescents avec troubles de la personnalité, autisme et/ou polyhandicap, dans le cadre de la formation professionnelle continue.

UDAP - Unité d’accompagnement PREAUT

L’association PREAUT, consciente des besoins importants en matière d’organisation du suivi et d’accompagnement des enfants atteints de Troubles du Spectre Autistique, a mis en place depuis janvier 2010 un dispositif au service des familles à travers la création d’une Unité d’Accompagnement PREAUT (UDAP). Cette action s’inscrit dans le cadre des objectifs du Plan Autisme 2008/2010.


Les interventions de l’UDAP consistent en une prise en charge psychopédagogique, assurée par des étudiants universitaires en fin de cursus, formés et supervisés par les psychologues de l’Unité. Des activités adaptées aux difficultés d’apprentissage, avec des outils de remédiation cognitive sont mises en place en rapport avec les difficultés spécifiques de chaque enfant.

Sous la responsabilité d’une coordinatrice et des psychologues, l’Unité supervise les interventions de l’UDAP au domicile de l’enfant et/ou dans les lieux d’intégration ou de socialisation de l’enfant (crèches, haltes-garderies, écoles) en accord avec la famille et en coordination avec les autres prises en charge en cours, dans une approche pluridisciplinaire, intégrant des professionnels des secteurs public, associatif et privé.

Les publications

Les « Cahiers de PREAUT » ont été créés en 2004 pour refléter l’avancement des travaux de recherche et pour recueillir les situations cliniques présentées aux Séminaires sur la Clinique du Bébé. Depuis cette date, sept cahiers ont été publiés chez l’éditeur L’Harmattan :

· « Aspects cliniques et pratiques de la prévention de l’autisme » mars 2004

· « Psychanalyse et neurosciences face à la clinique de l’autisme et du bébé » juin 2005

· « Autismes : Etat des lieux du soin » juin 2006

· « Actualités du soin : approches cognitivo-comportementales et analytiques des troubles autistiques » juin 2007

· « Evaluations diagnostiques, évaluations des traitements de l’autisme : état des lieux et débat » juin 2008

· « Evaluation des traitements des troubles envahissants du développement : présentation des différentes méthodes, critiques, débats » septembre 2009

· « Approches cliniques et pédagogiques des troubles du spectre autistiques » novembre 2010

Les projets en cours de création

· Les « Ateliers-Classe » : PREAUT envisage, courant 2012/2013, de mettre en place une recherche-action comportant l’implantation de 8 classes expérimentales pour enfants avec Troubles du Spectre Autistique utilisant une approche pédagogique structurée. Cette action se déroulera dans sa phase expérimentale pendant trois ans, en partenariat avec des établissements du sanitaire (hôpitaux de jour) et du médico-social (IMEs, IMPROs). Des établissements de Paris, du Val de Marne, du Val d’Oise, du Gard et des Bouches-du-Rhône sont d’ores et déjà intéressés par le partenariat. La recherche de financements est en cours.

· Le Jardin d’Enfants « Le Baron Perché », comportant une section d’intégration pour enfants avec des troubles du développement et Trouble du Spectre Autistique, qui est l’objet de cette présentation.

I. Descriptif du projet

Création d’un jardin d’enfants alternatif et polyvalent, ouvert sur la vie du quartier, accueillant en petits groupes, 30 enfants entre 2 et 6 ans, 22 enfants tout-venant et 8 enfants présentant des troubles du développement et Trouble du Spectre Autistique, encadrés par une équipe pluridisciplinaire. Il s’agit de créer un lieu d’éveil, de socialisation et d’accompagnement des enfants

présentant des troubles du développement afin de faciliter (ou de rendre possible) leur intégration progressive à l’école maternelle.

Intégration des enfants avec troubles du développement

Ces 8 enfants profiteront également à l’intérieur de ce jardin d’enfants, d’un espace dit « transitionnel » entre ce qui se joue pour eux dans leur environnement et ce qui se joue dans l’espace éducatif. Dans cet espace, ils bénéficieront de l’attention toute particulière d’une petite équipe spécialement formée (psychologue, psychomotricien, orthophoniste) qui mettra en place un travail psychopédagogique axé sur deux modalités pédagogiques spécifiques :

· pour les enfants de 2 à 4 ans, une approche inspirée de la méthode de jeu libre et semi-structuré « Brain Training », et

· pour les enfants de 5 et 6 ans, l’approche de pédagogie structurée « l’Atelier-classe ».

Ces deux approches sont déjà pratiquées par l’Association PREAUT dans d’autres cadres (UDAP et Ateliers-Classe).

Accueil des enfants tout-venant

C’est leur curiosité et désir d’explorations qui seront le moteur du programme pédagogique mis en place. Les éducateurs, tenant le rôle d’observateurs, d’accompagnateurs et de stimulateurs, seront là pour aider les enfants à pousser plus loin leurs découvertes. Cette approche suscitera la mise en place des activités ludiques qui tiendront compte de toutes les sphères du développement : affectif, psychomoteur, cognitif et de la créativité, favorisant ainsi le développement global des enfants.

Travail avec les familles

Les familles de tous les enfants accueillis auront une place privilégiée au sein de l’établissement. Dans ce but, un lieu leur sera dédié, favorisant leurs rencontres, leurs échanges ainsi que la création d’un Conseil de Parents, une instance qui vise à placer les parents au cœur du projet éducatif du jardin d’enfants.

Ouverture sur la vie du quartier

Les relations ne concerneront pas seulement les enfants, les parents et les éducateurs entre eux. Les rapports entre le jardin d’enfants, le quartier au sens large et la ville elle-même sont tout aussi importants.

L’approche pédagogique mettra alors l’accent sur l’importance de donner la possibilité aux enfants de prendre conscience de leur environnement, de découvrir et d’investir leur quartier, en participant aux événements culturels, à des excursions et à des visites de parcs, commerces et équipements de proximité. L’enfant capable de poser des questions, d’amener des réflexions et de la créativité, est lui aussi constructeur d’une culture qui contribue vigoureusement à la vie de son quartier.

Aussi, un important travail de réseau, en lien et de façon interactive avec les institutions culturelles, scolaires et de soins, sera mené afin de proposer un accueil cohérant, riche et adapté à chaque enfant et sa famille.

Accueil de stagiaires en formation

Le jardin d’enfants en partenariat avec les écoles et universités de l’Education Nationale, proposera de participer activement à la formation des AVS (Auxiliaire de Vie Scolaire) ainsi que d’autres professionnels se destinant à l’éducation ou le soin d’enfants. Il offrira ainsi un lieu permanent de stage tout au long de l’année. Sous la responsabilité et le tutorat d’un professionnel du jardin d’enfants, chaque stagiaire fera partie intégrante de l’équipe éducative et sera source d’enrichissement pour l’institution.

Modalités de fonctionnement

Le jardin d’enfants fonctionnera de manière flexible, avec une amplitude horaire de 8h30 à 18h00, sur un mode multi accueil (plusieurs types d’accueil et tranches horaires), afin de répondre au mieux aux demandes de familles. Les mercredis seront organisés en ateliers d’éveil artistique et culturel pouvant aussi accueillir les enfants scolarisés en maternelle ; les enfants et parents du quartier pourront choisir entre ce mode d’accueil et le centre de loisirs.

I. Objectifs

1er objectif : Accueillir en milieu ordinaire, soutenir le développement et favoriser l’insertion scolaire des enfants présentant des troubles du développement ou Trouble du Spectre Autistique.

Seront accueillis au jardin d’enfants :

  • Les enfants qui ne trouvent pas de places en milieu ordinaire ;
  • Ceux qui ont un accueil limité à l’école maternelle ;
  • Ceux pour qui un soutien à l’intégration scolaire est nécessaire.

Une expérience positive de l’enfant au sein d’un petit groupe, dans lequel il sera notamment aux côtés d’enfants bien portants, lui permettra de s’intégrer avec plus de facilité à un groupe plus important lors de son accueil en maternelle.

2eme objectif : Créer des places d’accueil pour les enfants de moins de 6 ans.

Aujourd’hui le rapport du nombre de places est de 50 places pour 100 enfants, la moitié des besoins n’est donc pas encore satisfaite.

3eme objectif : Offrir une alternative d’accueil en lieu d’éveil et de socialisation aux enfants entre 2 et 3 ans.

En effet, l’entrée à l’école maternelle des enfants de 2 ans n’est pas toujours adaptée. Certains enfants ne sont pas suffisamment mûrs pour ce passage mais peuvent néanmoins bénéficier d’une intégration en lieu d’éveil, plus protégé, qui prépare en douceur leur entrée à l’école ;

4eme objectif : Proposer aux familles d’enfants entre 3 et 6 ans une option à l’accueil en école maternelle et donner aux familles la possibilité de participer à cette mixité considérée comme une richesse inestimable qu’elles souhaitent offrir à leurs enfants.



Pour certains parents, l’accueil en petite structure, dans un groupe restreint d’enfants, reste plus rassurant.

5eme objectif : Participer à la formation pratique des AVS en offrant un cadre de stage construit en partenariat avec les écoles de formation et le milieu scolaire.

Les AVS pourront bénéficier ainsi d’un lieu de stage qui permet une mise en situation professionnelle, accompagnée par des professionnels expérimentés de la petite enfance et du handicap, ce qui enrichira et renforcera leur formation.

I. Justification du projet

Ce projet est né du désir et de la volonté d’une équipe de professionnels d’apporter une réponse concrète qui participerait à la résolution des problèmes liés au manque de structures d’accueil pour les jeunes enfants porteurs de handicap ou non.

La loi de 2005 a affirmé un principe fondamental : l’inscription de tout enfant porteur de handicap à l’école de son quartier. Ce droit à la scolarité s’intègre dans un concept global de projet personnalisé de l’enfant avec possibilité de recours à d’autres établissements que l’école de référence au cas où celle-ci ne répond pas aux besoins de l’enfant.

L’idée de la création d’un jardin d’enfants a pris forme à partir des constats suivants :

1er constat : le manque crucial de places d’accueil en milieu ordinaire et en structures intermédiaires entre l’école et les lieux de soins pour les enfants en situation de handicap.

En effet si grâce à cette loi, la scolarisation des enfants porteurs de handicap a nettement progressé en cinq ans, il importe toutefois de nuancer ce bilan. Car si l’inscription des enfants handicapés connaît une hausse incontestable, en revanche leur scolarisation effective s’avère plus aléatoire. De mieux en mieux réalisée pour des enfants atteints de handicaps physiques avec l’aide parfois d’un Auxiliaire de Vie Scolaire (dont le nombre reste insuffisant), la scolarisation reste très problématique pour les enfants atteints d’un handicap psychique. Il ressort que leur scolarisation est le plus souvent très partielle, de l’ordre de quelques heures par mois.

Sans oublier que l’intégration dans des classes ordinaires suppose une formation spécifique de l’enseignant en plus de l’accompagnement par une AVS ce qui réduit de façon très significative le nombre d’enfants qui réussit à réunir toutes les conditions nécessaires pour être intégré. (Source d’informations Rapport annuel 2010-UNICEF).

Une structure intermédiaire comme ce jardin d’enfants donnant une place à part entière à l’enfant présentant des troubles psychiques et/ou du développement et à sa famille, avec son organisation souple et ouverte, fait fonction de relais transitoire, pour l’ensemble des actions, de prévention, de soins et scolaires. Ce type de structure a pour vocation de faire évoluer positivement la situation de l’accueil en milieu ordinaire des enfants présentant des troubles psychiques et du développement.

2eme constat : le nombre décroissant de places d’accueil en école maternelle pour les enfants de 2 ans.

L’accueil des enfants âgés de deux ans à l’école maternelle reste faible en Île de France, « les écoliers de deux ans voient leurs effectifs baisser de 7,9% par rapport à l’année précédente. Cette

évolution à la baisse est constante et régulière, sous l’effet de la reprise démographique » (Source Rapport Service Public de la Petite Enfance – 2007).

Pour résoudre ce problème, le rapport Tabourot 2008, préconise la création de jardins d’éveil avec une participation financière des parents, ce qui a causé une polémique. Les défenseurs du service public pour tous y voient un désengagement de l’Etat. Le rapport précise qu’au-delà de la question des places insuffisantes, l’école n’est pas toujours la solution pour les enfants de 2 ans car certains d’entre eux profiteraient plus d’un accueil en petite structure qu’en école avec un grand groupe d’enfants. Dans ce sens, et sans remettre en question le bienfait de l’école publique pour tous, la création des jardins d’enfants qui accueillent des enfants de 2 ans, permet de donner la possibilité aux parents de faire leur propre choix.

3eme constat : L’inégalité sociologique et géographique dans la répartition des places pour les jeunes enfants et/ou possibilité de choix du lieu d’accueil

L’offre d’accueil de la petite enfance (en diversité et en volume) varie considérablement à l’échelle nationale et en fonction des caractéristiques des territoires. Les disparités peuvent être très importantes, le potentiel d’accueil variant de 15 à 77 places pour 100 enfants selon les départements. La répartition territoriale inégale, est révélatrice d’inégalités d’accès de la population aux différents modes d’accueil et parfois d’absence de choix :

· sur certains territoires, il s’agit d’une pénurie de services d’accueil quels qu’ils soient ;

· sur d’autres, il s’agit d’une pénurie de places d’accueil pour un type de service précis.

(Source Rapport sur le développement de l’offre d’accueil de la petite enfance – 2008).

Au-delà de la question démographique, l’augmentation de la demande de place en lieu d’accueil pour les jeunes enfants peut s’expliquer aussi par plusieurs facteurs sociologiques :

· - l’augmentation des couples biactifs ;

· - l’absence de relais ou de solidarité familiale ;

· - le nombre croissant de familles monoparentales ou recomposées.

Ces facteurs demandent une constante adaptation de l’offre aussi bien en termes de quantité de places qu’en diversité de proposition de lieu d’accueil. La population du XIVème arrondissement présente une ou plusieurs de ces caractéristiques selon le secteur (Porte de Vanves /Pernety - Source Centre d’analyse stratégique- Rapport 14 février 2007).

Dans ce sens, la création d’un jardin d’enfants dans le XIVème, lieu pressenti pour son implantation, répondant à des besoins existants, ne peut que contribuer à améliorer la situation.

I. Modalités d’accueil

1. La demande

Les enfants accueils auront été orientés par la Mairie, par la PMI, les établissements scolaires, adressés par différentes structures de soins (hôpitaux, CMP, CAMSP, SESSAD) et professionnels

libéraux (pédiatres, psychologues, pédopsychiatres, orthophoniste, etc.) ou arriveront par la propre initiative des parents. Ce lieu de vie se voulant avant tout ludique et éducatif, l’aspect médical du suivi des enfants présentant des troubles psychiques et/ou du développement se fera toujours à l’extérieur.

2. Les critères d’admission

Le jardin d’enfants accueillera tous les enfants entre 2 et 6 ans considérés par les médecins aptes à intégrer un lieu collectif. L’accueil sera sectorisé pour les enfants bien portants et n’accueillera que les familles de l’arrondissement. Concernant les enfants en situation de handicap psychique l’accueil ne sera pas sectorisé. L’admission de ces enfants fera l’objet d’une réflexion entre l’Equipe du Jardin d’enfants, la famille et les professionnels de référence pour l’enfant et sa famille. Cette réflexion s’appuiera principalement sur les aspects suivants : la demande des parents, la pertinence et les modalités de l’accueil de l’enfant et sa famille au jardin d’enfants. Trois demi-journées d’observation de l’enfant seront proposées à la famille afin de mieux connaître l’enfant, de construire son projet d’intégration et de préparer son arrivée.

3. Les différents types d’accueils adaptés à la diversité des situations :

Pour répondre aux besoins différenciés des enfants et leurs familles, le jardin d’enfants proposera plusieurs formules d’accueil. L’enfant pourra être inscrit aux formules les plus adaptées à ses besoins et ceux de ses parents et sur la base d’un minimum de deux demi-journées par semaine.

· Formule « pré-école » : Quatre demi-journées ou quatre journées par semaine (Lundi, mardi, jeudi, vendredi) ;

· Formule « multi-accueil » : Deux à cinq demi-journées ou journées complètes par Semaine ;

· Formule « centre de loisirs » : Une demi-journée ou une journée le mercredi ;

· Formule « ateliers du mercredi » : Une demi-journée régulière ou ponctuelle et en fonction des places disponibles pour participer à une activité spécifique du mercredi.

4. L’ouverture et l’amplitude horaire

Le jardin d’enfants sera ouvert de début septembre à fin juillet, du lundi au vendredi de 8H30 à 18h00. Son activité sera organisée en cinq tranches horaires :

08h30 - 12h00

08h30 - 14h30

12h00 - 18h00

14h30 - 18h00

08h30 - 18h00

5. L’inscription

Un règlement intérieur à l’intention de familles sera remis au moment de l’inscription, soumis à l’approbation et signés par les parents. Sur ce règlement, seront exposées toutes les règles de fonctionnement : Heures d’ouvertures et de fermeture ; matériels, documents et autorisations nécessaires ; consignes et précautions de sécurité et d’hygiène ; les recommandations ; le planning hebdomadaire de l’enfant ; les tarifs horaires, modalités de financement et de participation financière des parents etc.


Au moment de l’inscription, une période d’adaptation de l’enfant au Jardin d’enfants, sera planifiée.

6. L‘aspect financier

· Participation des familles

Si la caisse d’Allocations familiales et, le cas échéant, la Caisse de Mutualité Sociale Agricole, financent une partie des frais de fonctionnement du jardin d’enfants, le gestionnaire s’engage à calculer la participation financière à partir d’un barème tenant compte des ressources et de la composition de la famille. Ce barème est le même sur l’ensemble du territoire métropolitain.

Pour les – de 4 ans : La participation est proportionnelle aux revenus des parents et variable en fonction de la durée de l’inscription et du nombre de frères et sœurs (selon barème CAF et Ville de Paris).

Pour le + de 4 ans : Un forfait est défini en fonction des tranches salariales par mois sur le nombre des mois fréquentés par l’enfant et selon la formule choisie par la famille.

Pour le multi-accueil : Forfaits proportionnels aux salaires.

· Financement des jardins d’enfants

Les jardins d’enfants – classes passerelles ont été éligibles au Fonds d’aide à l’Investissement pour la Petite Enfance (FIPE) mis en place lors des Conférences de la Famille en 2000 et 2001. Ils peuvent également bénéficier de soutiens financiers auprès des communes, des Caisses d’Allocations Familiales et des services déconcentrés de l’Etat ainsi que des collectivités locales.

I. Moyens mis en place

1. Approche pédagogique et thérapeutique

1.1. Pour les enfants tout-venant

1.1. 1. Les références théoriques

L’approche pédagogique du jardin d’enfants, tient compte des avancées des connaissances concernant le développement de l’enfant et s’inspire des pédagogies dites “nouvelles”, en s’appuyant sur certains aspects théoriques mis en avant par plusieurs pédagogues :

· La pédagogie de Maria Montessori, insistant sur le développement de l’initiative de l’enfant lui permettant ainsi de faire seul les choses qui l’intéressent ;

· Freinet donnant corps aux « causeries » comme une construction et un partage des connaissances ;

· Decroly vantant l’ouverture sur l’extérieur comme source de motivation ;

· Piaget et son apport théorique concernant la genèse des connaissances chez le très jeune enfant ;